SUEZ renforce sa présence à Montréal en remportant un nouveau contrat de traitement des déchets organiques
SUEZ construira un centre de biométhanisation des matières organiques, d’une capacité de 60 000 tonnes par an, à l’est de l’île de Montréal. Cette usine valorisera en biométhane les déchets organiques produits par près d’1,5 millions d’habitants de l’est de l’île et du centre-ville. SUEZ équipera l’usine de technologies innovantes permettant la digestion anaérobie des matières organiques pour générer du biogaz puis l’épuration de celui-ci à l’aide de membranes ultra-performantes pour produire du biométhane . L’installation, dont la mise en service est prévue en 2022, sera exploitée par SUEZ pour une durée de cinq ans.
Cette usine contribuera à la politique de la Ville de Montréal en faveur de la réduction des émissions de gaz à effet de serre. En effet, elle permettra, d’une part, de réduire les kilomètres parcourus pour le traitement de ces déchets puisque ces derniers étaient jusqu’à présent transférés vers un site situé à 50 kilomètres au nord-est de Montréal. Le nouveau centre valorisera, par ailleurs, les matières organiques en biométhane, une énergie renouvelable qui présente les mêmes avantages que le gaz naturel. Non polluant et produit localement, le biométhane sera injecté dans le réseau de gaz local.
Ce site est le deuxième des centres de traitement des matières organiques (CTMO) prévus par la Ville de Montréal pour valoriser les matières organiques résiduelles et ayant pour but de mettre fin, à compter de 2020, à leur enfouissement. En avril 2019, SUEZ a été choisi par la ville de Montréal pour concevoir, construire et exploiter le premier centre de traitement des matières organiques de la ville, dans le quartier de Saint-Laurent.
« Notre engagement en faveur de l’environnement est la raison principale pour laquelle la Ville de Montréal souhaite devenir un leader dans la valorisation du biogaz », affirme Valerie Plante, Maire de Montréal. « Les unités de production de biogaz limitent significativement l’effet de serre en captant les gaz nocifs et en les valorisant en combustible. La production de biogaz permet de réduire la dépendance à l’égard des combustibles fossiles, tels que le pétrole et le charbon. »