Au problème évident de santé publique s’ajoute une question majeure d’égalité entre les hommes et les femmes mais aussi de sécurité pour ces dernières. En effet, l’absence d’installations sanitaires entraine une déscolarisation des jeunes filles pendant la période de menstruation. De plus, que ce soit à l’école, dans la communauté ou encore dans les camps de réfugiés, satisfaire ses besoins en toute sécurité, à la nuit tombée, est loin d’être garanti pour une femme ou une petite fille.
C’est pourquoi, depuis sa création en 2011, la Fondation SUEZ a fait de l’accès aux toilettes pour tous une de ses priorités. En soutenant les projets d’ONG qui œuvrent sur le terrain, avec les communautés concernées, elle a ainsi contribué à la mise en place de plus de 30 000 latrines au Burkina Faso, au Tchad, au Sénégal, au Togo, aux Philippines, au Bangladesh, à Madagascar, … que ce soit dans des villages, des quartiers informels ou des camps de réfugiés.
« A Bashantek, à Dacca, nous avons veillé à mettre en place un accès adapté aux toilettes publiques pour les personnes en situation de handicap. » Valérie Dumans, directrice de l’ONG Eau & Vie.